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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 17:53
Date de sortie : 11 septembre 2013, (1h 56min)
Réalisé par : Arnaud Desplechin
Avec : Benicio Del Toro, Mathieu Amalric, Gina McKee
Genre : Drame, Biopic
Nationalité : Français, américain
Synopsis : Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, Jimmy Picard, un Indien Blackfoot ayant combattu en France, est admis à l’hôpital militaire de Topeka, au Kansas, un établissement spécialisé dans les maladies du cerveau. Jimmy Picard souffre de nombreux troubles : vertiges, cécité temporaire, perte d’audition... En l’absence de causes physiologiques, le diagnostic qui s’impose est la schizophrénie. La direction de l’hôpital décide toutefois de prendre l’avis d’un ethnologue et psychanalyste français, spécialiste des cultures amérindiennes, Georges Devereux.
JIMMY P. (Psychothérapie d'un Indien des Plaines) est le récit de la rencontre et de l’amitié entre ces deux hommes qui n’auraient jamais dû se rencontrer, et qui n’ont apparemment rien en commun. L’exploration des souvenirs et des rêves de Jimmy est une expérience qu’ils mènent ensemble, avec une complicité grandissante, à la manière d’un couple d’enquêteurs.

 

L’avis de Noémie : Pour son sixième long métrage, Arnaud Desplechin met en scène deux marginaux que tout oppose, et nous plonge dans un film similaire à A dangerous Method (David Cronenberg).
Le sujet est fascinant, mais mal exploité. Je ne sais pas si c’est à cause d’un manque de budget ou autre, mais j’ai eu une impression de stagnation pendant le film.
Les dialogues n’ont aucune évolution au fur et à mesure du film, à croire que l’analyse psychologique sur Jimmy Picard ne prend pas. Le traumatisme vient soit disant de l’enfance, mais on ne ressent pas l’enfance difficile qu’il clame avoir eu, ce qui ne nous permet pas à éprouver de l’empathie pour lui.
  • Points négatifs : L’enchaînement incessant de dialogues interminables endort le spectateur. N’ayons pas peur des mots : on s’ennuie terriblement.
  • Points positifs : Benicio Del Toro et Mathieu Amalric (acteur fétiche du réalisateur) sont deux monstres du cinéma dont on se lasse pas de voir à l’écran.
Note : 1/5
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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 10:31

Date de sortie : 11 septembre 2013, (2h 10min)

Réalisé par : Lee Daniels

Avec : Forest Whitaker, Oprah Winfrey, Mariah Carey

Genre : Drame, Biopic

Nationalité : Américain

 

Synopsis : Le jeune Cecil Gaines, en quête d'un avenir meilleur, fuit, en 1926, le Sud des États-Unis, en proie à la tyrannie ségrégationniste. Tout en devenant un homme, il acquiert les compétences inestimables qui lui permettent 

d’atteindre une fonction très convoitée : majordome de la Maison-Blanche. C'est là que Cecil devient, durant sept présidences, un témoin privilégié de son temps et des tractations qui ont lieu au sein du Bureau Ovale.


À travers le regard de Cecil Gaines, le film retrace l'évolution de la vie politique américaine et des relations entre communautés. De l'assassinat du président Kennedy et de Martin Luther King au mouvement des "Black Panthers", de la guerre du Vietnam au scandale du Watergate, Cecil vit ces événements de l'intérieur, mais aussi en père de famille…


 

L’avis de Noémie : Le Majordome est un film militant, dénonçant l’oppression des noirs américains, en mettant en valeur leur combat quotidien. Cecil Gaines (Forest Whitaker) dit une phrase à un moment qui résume bien l’idée du film. Il dit que les américains ont été hypocrites en étant choqué d’apprendre l’existence des camps de concentration en Allemagne, car cela fait 200 ans que les afro américains vivent dans des sortes de camps aux Etats-Unis et que cela ne choque personne. C’est une phrase anodine au milieu du film qui passe peut être inaperçue, mais qui dénonce bien une réalité grave.


En revanche, vu la gravité des événements racontés, je suis étonnée de ne pas avoir ressenti une envie de culpabiliser les américains blancs, comme si Lee Daniels (Precious) les avait pardonné. Aussi, il y a peu de scènes à caractère sexuel, et beaucoup de scènes de violence suggérées, sans jamais totalement dévoiler les actes. Je pense que c’est d’ailleurs voulu de la part du réalisateur; L’histoire de cet homme est déjà assez dure à narrer, pour que l’on rajoute en plus de la violence.


  • Points négatifs : L’accumulation de stars hollywoodiennes présentes au casting nous éloigne du sujet principal, et c’est dommage. A cause de cela, le film enchaîne les personnages, sans jamais approfondir réellement une période, rendant également le film trop long.
  • Points positifs : Je prédis un deuxième Oscar pour Forest Whitaker (après Le Dernier Roi d’Ecosse), car il est, comme à son habitude, exceptionnel. Oprah Winfrey fut une bonne surprise aussi dans son rôle d’alcoolique dépressive.  

 

Note : 3/5

 

 

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