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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 11:24

gibraltar-affiche-51cd57bb1cc6d.jpgDate de sortie : 11 septembre 2013, (1h 50min)

Réalisé par : Julien Leclercq

Avec : Gilles Lellouche, Tahar Rahim, Riccardo Scamarcio

Genre : Thriller

Nationalité : Français

 

Synopsis : « Toujours mentir. Jamais trahir. »

Afin de mettre sa famille à l'abri du besoin, Marc Duval, un français expatrié à Gibraltar, devient agent d'infiltration pour le compte des douanes françaises.

De petits trafics en cargaisons troubles, il gagne progressivement la confiance de Claudio Lanfredi, un puissant importateur de cocaïne associé aux cartels Colombiens. Cette immersion en eau profonde dans l’univers des narcotrafiquants lui fait courir des risques de plus en plus importants. Mais à mesure que Marc gravit les échelons du cartel, il découvre aussi le luxe et l’argent facile... En permanence sur le fil du rasoir, seuls ses mensonges le maintiennent encore en vie. Lorsque les douanes anglaises rentrent dans la partie pour arrêter Lanfredi, le jeu devient encore plus dangereux et sa famille risque d’en payer le prix.


L’avis de Noémie : Ce troisième long métrage du réalisateur Julien Leclercq (L’Assaut), est une adaptation d’une biographie de Marc Fiévet, qui a raconté son histoire dans un livre intitulé « L’aviseur ».


Gibraltar, scénarisé par le césarisé Abel Rouf Dafri (Le Prophète), évite les clichés sur les personnes et le monde de la drogue, le rendant très crédible. Néanmoins, le film est parfois un peu mou, et présente un manque de suspens certain, surtout vu le sujet évoqué.


Enfin, le duo manichéen incarné par le mafieux (Riccardo Scamarcio) et le héros malgré lui (Gilles Lellouche) fait mouche. Seul bémol, Tahar Rahim qui n’est pas au top de sa forme.

  • Points négatifs : Le film n’est pas très bien réalisé par un Julien Leclercq encore novice, heureusement que le sujet, lui, nous tient en haleine.
  • Points positifs : Gibraltar nous rend moins naïfs par rapport au gouvernement de notre pays, et permet de nous poser de sérieuses questions.

Note : 2,9/5


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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 12:22

3d32faabdd32391ff3a2c4b20fb47e3d_w350.jpgDate de sortie : 23 janvier 2013 (2h 29min)
Réalisé par : Kathryn Bigelow
Avec : Jessica Chastain, Jason Clarke, Joel Edgerton
Genre : Thriller, Action
Nationalité : Américain



Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs


Synopsis : Le récit de la traque d'Oussama Ben Laden par une unité des forces spéciales américaines...

L’avis de Noémie : Décidemment, j’aime vraiment beaucoup Kathryn Bigelow ; elle a le don de faire des films sur des sujets virils et bourrés de testostérone, tout en y glissant de la douceur, mais sans jamais tomber dans le sentimentalisme.


Avec Zero Dark Thirty, elle présente un film parfaitement documenté qui annonce un vrai travail journalistique, et que l’on pourrait très bien définir au final comme un docu fiction. Le scénario, écrit il y a bien longtemps, fut pratiquement terminé avant la mort de Ben Laden, il a donc du être complètement remanié. Le fait d’ailleurs que le film montre durant 10 ans la traque de l’ennemi publique n°1 à travers Maya (Jessica Chastain), nous montre bien que les 2h30 sont ciblées sur l’enquête et non sur l’assaut en lui-même. Et c’est là où est l’ingéniosité du scénario ; à aucun moment on ne met un visage sur le très recherché Oussama Ben Laden, ce qui permet à la réalisatrice de ne pas rester cibler sur lui, et montrer qu’il n’est qu’un symbole : le symbole du terrorisme d’aujourd’hui.


Bigelow arrive également à passer de nombreux messages, qui sont merveilleusement bien cachés. Elle peut discrètement remuer le couteau dans la plaie des politiques et militaires américains, en posant discrètement cette simple question : La fin justifie-t-elle les moyens ?
Zero Dark Thirty soulève donc la controverse de la pratique de la torture. Elle a d’ailleurs été très critiquée et jugée par le gouvernement de l’Oncle Sam. Certains (sûrement républicains) ont clamés que le film était une propagande pro Obama, et d’autres ont assurés que le film était dans le faux, et qu’ils assuraient que la torture n’était qu’imagination du peuple. Et avec ce film Kathryn arrive à dire, tout en douceur, et avec beaucoup de fermeté : Cette pratique est bien omniprésente, et est utilisée régulièrement lors des interrogations.


Ce nouveau film de la réalisatrice de Point Break et de Démineurs est parfaitement interprété et prouve qu’il a bien sa place aux Golden Globes et aux Oscars, malgré les polémiques de boycottage. Il nous montre également des décors très fidèles à la réalité, à croire que la scène de la capture se passe dans la véritable maison de Ben Laden ! Le film étant basé sur une histoire vraie, nous public connaissons la conclusion, mais il n’empêche que l’adrénaline est bien présente du début à la fin, et ne laisse aucune place pour un temps mort durant les 2h30 de projection.

  • Points négatifs : Certains points sont mal expliqués, mais c’est malheureusement souvent le cas dans ce genre de film qui traite de la guerre.

  • Points positifs : Que ce soit du côté des américains ou des terroristes, le jugement n’a pas sa place dans le film.


Note : 4,7/5

 


 

 

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 16:09

argo-firstposter-full.jpg

Date de sortie : 7 novembre 2012 (1h 59min)
Réalisé par : Ben Affleck
Avec : Ben Affleck, Bryan Cranston, John Goodman
Genre : Thriller, Drame
Nationalité : Américain

 

Synopsis : Le 4 novembre 1979, au summum de la révolution iranienne, des militants envahissent l’ambassade américaine de Téhéran, et prennent 52 Américains en otage. Mais au milieu du chaos, six Américains réussissent à s’échapper et à se réfugier au domicile de l’ambassadeur canadien. Sachant qu’ils seront inévitablement découverts et probablement tués, un spécialiste de "l’exfiltration" de la CIA du nom de Tony Mendez monte un plan risqué visant à les faire sortir du pays. Un plan si incroyable qu’il ne pourrait exister qu’au cinéma.
L’avis de Noémie : Après Gone Baby Gone et The Town, Ben Affleck signe aujourd’hui son 3ème long métrage en tant que réalisateur.
Argo ne ressemble à aucun autre film, on ne peut pas lui donner d’étiquette précise. Comme le dit si bien Affleck, le film est « un thriller, une comédie très drôle, un film d’action, une histoire de CIA, et une satire hollywoodienne ». Autant dire que c’est un 5 en 1 !
C’est aussi un film qui ne se prend pas au sérieux, et qui rend Hollywood sympathique, ce qui est chose rare. Le générique de fin nous montre aussi que la reconstruction est soignée, et que les acteurs ressemblent étrangement aux personnages, mis à part le personnage de Tony Mendes, joué par Ben Affleck.
Bref, Argo est un film haletant, drôle par moments, tendu à d’autres et excellemment interprété.
Et pour tout ceux qui ne l’aimeraient pas : « Argo fuck yourself ! »

 

  • Points négatifs :On préfèrera Affleck en tant que réalisateur qu’en acteur, désolée Ben.
  • Points positifs :Parfaitement orchestré, drôle et fidèle à l’histoire et il garde la tension et le suspens jusqu’au bout.

Argo Note : 4,9/5
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15 septembre 2012 6 15 /09 /septembre /2012 15:12

Killer-Joe-affiche-copie-2.jpegDate de sortie : 5 septembre 2012 (1h 42min)

Réalisé par : William Friedkin

Avec : Matthew McConaughey, Emile Hirsch, Juno Temple

Genre : Thriller, Drame, Policier

Nationalité : Américain

 

Synopsis : Un dealer (Hirsch) engage un tueur à gages (McConaughey) afin d'assassiner sa propre mère dont l'assurance-vie permettrait de rembourser ses créanciers.

Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement

 

L’avis de Noémie : Vous est-il déjà arrivé d’être devant un film et d’éprouver du dégoût à en se sentir mal physiquement ? C’est ce qu’il m’est arrivé durant Killer Joe. Littéralement.

 

Je ne comprends pas comment un réalisateur puisse torturer son public à ce point là. Certaines critiques parlent de « chef d’œuvre », de « film noir qui nous montre le vrai visage des États-Unis », si c’est ça le pays de l’oncle Sam, un pays fait de tarés qui veulent tuer leurs mères pour récolter l’assurance vie, non merci !

 

Ce n’est pas tellement le sujet du film qui m’a choqué, bien au contraire, Friedkin a même réussi à le transformer en un humour noir qui ne me déplaît pas. Ce qui m’a profondément offusqué c’est à quel point une scène en particulier peut être vulgaire, humiliante et dénuée de sens. Le réalisateur le dit lui-même d’ailleurs : « La scène de la fin est purement choquante et très difficile à regarder », et je rajouterai même, superflue au film.

 

J’ai pris l’habitude depuis un certain temps de prendre des notes tout au long du film que je vais voir. Les voici pour ce film : « bagarres nulles », « mauvais maquillage », « plans absolument pas raccords », « vulgaire », « pathétique », j’en passe et des meilleures. Je ne souhaite pas m’étaler tellement plus sur le sujet de ce film, l’essentiel se trouve dans mes notes.

 

Pour moi, le personnage de Killer Joe est une sorte de Harry Powel (Robert Mitchum) dans La Nuit du Chasseur, ou encore un Anton Chigurh (Javier Bardem) dans No Country For Old Men, mais raté. Dans ces derniers films cités, les traqueurs ont au moins la prétention d’avoir la classe.

 

Les points positifs : Je dois bien reconnaître que Matthew McConaughey révèle talent d’acteur, jusqu’ici bien enfoui. L’humour noir de certaines scènes, qui allège le sujet lourd du film.

Les points négatifs : Tout a été dit je crois. Je fais un petit récap : film immonde, immorale et vulgaire.

 

Note : 0,7/5 (pour le jeu d’acteur)


 

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24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 16:24

affiche-a-bout-portant.jpg

Synopsis : Tout va pour le mieux pour Samuel et Nadia : lui est bientôt infirmier et elle, attend son premier enfant. Mais tout bascule lorsque Nadia se fait kidnapper sous l'oeil impuissant de Samuel. A son réveil, son portable retentit : il a trois heures pour sortir de l'hôpital dans lequel il travaille un homme sous surveillance policière. Le destin de Samuel est désormais lié à celui de Sartet, une figure du banditisme activement recherchée par tous les services de police. S'il veut revoir sa femme vivante, Samuel doit faire vite...

L’avis de Noémie : Qui l’eut cru qu’il y a 5 ans, ce petit Ludo affalé nuit et jour sur le canapé de son meilleur pote, deviendrait Samuel, héro d’un thriller énergétique ?  En effet, révélé dans « Ma vie en l’air », Gilles Lellouche nous avait habitué qu’à des seconds rôles. Ah oui pardon, j’oubliais sa merveilleuse performance de 1er rôle dans « Krach »,  le pire fiasco de l’année 2010… Mais il s’est relevé fièrement de cette expérience avec brio ! Je savais qu’au fond de lui, il avait l’étoffe d’un héro « bad boy »…

Le film présente des plans à l’esthétique soignée. Parfois on pousse un peu dans le côté « Yamakasi » à cause des plans en contre-plongée, des sauts de fenêtre en fenêtre à Paris etc. Mais on y croit, et c’est le principal. Il y a une adrénaline pure dans ce film, Fred Cavayé tient son spectateur en haleine tout au long de la séance. Bon, le film ne dure qu’une heure et demi, mais il arrive quand même à ne pas perdre une seule seconde l’attention du public, et je pense que c’est la qualité première que l’on attend d’un film.

Le seul point noir à ce casting charismatique (Gilles Lellouche, Roschdy Zem), est, je trouve, Gérard Lanvin. On en a marre de cet acteur qui ne change jamais de registre, j’ai personnellement l’impression de voir un « copier-coller » dans chacun de ses films. Certes il est bon, mais sait-il sourire ? Même dans les comédies (très légères) dans lesquelles il a joué, il présente à chaque fois le rôle d’un trouble fête. 


  • Points positifs : Bonne chute du film et un Gilles Lellouche grandiose. A Bout Portant est dans la lignée des bons thrillers français (Secret Défense, Pour Elle). Mention spéciale également pour Alain Duplantier, le directeur de la photographie qui a fait un très bon boulot. Enfin, Fred Cavayé est le nom d’un réalisateur à suivre de très près…

 

  • Points négatifs : Gérard Lanvin et aussi la course poursuite dans le métro, un tantinet irréelle.

 

Avec qui aller voir ce film ? Avec son copain pour qu’il vous prête ses gros muscles auxquelles il faut se cramponner durant à peu près tout le film.

Note : 3,4/5

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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 14:16

The-American-Affiche-France.jpg

Synopsis : Jack est un tueur à gages habile et expérimenté. Toujours en alerte, il n’a aucune attache. Quand une mission tourne mal et lui coûte la vie de la femme qu’il aime, il se fait la promesse que son prochain contrat sera le dernier.
Cette ultime mission le conduit dans un pittoresque village italien niché dans de hautes collines. Mais pour Jack, chaque lieu peut se révéler un piège et chaque personne une menace. Toutefois, il prend goût aux confidences échangées autour d’un armagnac avec le prêtre du village, et se laisse entraîner dans une liaison avec une belle Italienne. Mais en baissant la garde, Jack prend peut-être des risques.
Une menace semble se rapprocher, et la mystérieuse femme qui l’a engagé n’est peut-être pas ce qu’elle prétend. Alors que Jack, de plus en plus méfiant, envisage de vivre, aimer et mourir en Italie, la tension monte jusqu’à la confrontation ultime, dans le dédale des ruelles escarpées du village.


L’avis de Noémie : Lorsque l’on voit l’affiche du film, on se dit tout de suite : « Chouette ! La suite du fugitif vient de sortir ! En plus, il y a Georges Clooney ! » Que nenni ! Mais alors mais pas du tout ! Ils nous faussent complètement !

Anton Corbijn, le réalisateur du film, était photographe avant de se lancer dans la réalisation. Et son précédent métier se fait ressentir : on voit beaucoup de merveilleux paysage de l’Italie profonde, des plans sublimes sur les personnages, bref, une superbe mise en scène. Mais le pauvre Corbijn aurait dû rester à faire ce qui a fait de lui sa renommée. En effet, le film est plat, j’ai du voir à quasiment 10 personnes sortir au compte goutte durant la séance. On s’embête, on ne voit pas le but de l’histoire, on n’est jamais informé sur son métier, on ne sait pas pourquoi il était en Suède et pourquoi il est en Italie. Pourquoi son boss veut-il le supprimer ?  Qui sont les personnes à sa « poursuite » ? Oui ! Car il y a un moment d’action qui nous montre une poursuite qui dure 3 minute 30.

Réellement, il ne se passe rien dans ce film. On voit le héro faire chaque matin ses abdos, on le voit nettoyer son arme religieusement, on le suit à la rencontre de péripatéticiennes et on l’observe marcher. Voilà, je vous ai, à peu près, résumé le film.


  • Points positifs : Les décors, l’image, la photographie, la musique.
  • Points négatifs : Tout le reste.


Avec qui voir ce film ? Avec quelqu’un que vous voulez larguer, mais vous ne savez pas comment.


Note : 0,9/5

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 09:54

Dans-Ses-Yeux-affiche.jpg

Synopsis : 1974, Buenos Aires. Benjamin Esposito (R.Darin) enquête sur le meurtre violent d'une jeune femme. 

25 ans plus tard, il décide d'écrire un roman basé sur cette affaire "classée" dont il a été témoin et protagoniste. Ce travail d'écriture le ramène à ce meurtre qui l'obsède depuis tant d'années mais également à l'amour qu'il portait alors à sa collègue de travail. Benjamin replonge ainsi dans cette période sombre de l'Argentine où l'ambiance était étouffante et les apparences trompeuses...

L’avis de Noémie : Lorsque j’ai vu la première fois l’affiche de ce film, je me suis dis que je n’irai sûrement jamais aller le voir. Il m’apparaissait comme un long métrage larmoyant et embêtant. C’est incroyable comment on peut souvent avoir de l’a priori complètement infondé parfois.  Jusqu’au jour où quelqu’un m’en a parlé avec beaucoup de passion…

Je n’avais vu seulement Tetro de Coppola comme film argentin, qui est plutôt américano-argentin d’ailleurs. Bon, en fait, je n’avais jamais réellement vu un film purement argentin, et j’ai été charmée. Peut-être même que c’est là où la signification du mot « réalisateur » prend tout son sens : Juan José Campanella nous fait réaliser beaucoup de notions : Celle de justice argentine des années 70, la notion de l’amour déchu, les non-dits, le concept de vengeance et enfin, lui aussi, omniprésent.

Campanella a aussi réussi à capter les regards de ses acteurs, ce qui donne une intensité au film. A travers leurs regards, nous ressentons leurs souffrances, leurs regrets, leurs remords.

Enfin, ce film n’est pas seulement une enquête policière extrêmement bien construite, il emprunte aussi des références au thriller, à la comédie, aux films d’amour, mais aussi à une dénonciation de l’injustice argentine.

Points positifs : Les acteurs, l’histoire, la photographie…

Points négatifs : Des références à la justice argentine pas forcément connues par tous.

En bref : Une histoire absolument bien ficelée, justement récompensée par l’oscar du meilleur film étranger.  

Note : 4,7/5


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